La mémoire

En avril 1946 un décret du Ministre de l'Intérieur fixe les conditions de pose des plaques commémoratives. Les demandes doivent être accompagnées de garanties (témoignages des camarades du mort, de la famille, d'associations); les autorisations seront accordées avec parcimonie afin de conserver un caractère exceptionnel à l'hommage; l'accord du propriétaire des murs est indispensable. L'inscription devra être noble et succincte, ceci afin d'éviter les formulations trop "politiques". Les plaques commémorant le souvenir des héros de nationalité étrangère sont soumises à une autorisation spéciale.

Dominique Veillon : Lieux de mémoire et commémoration

Le combattant

est mort en brave …

est tombé pour la libération …

ou est tombé pour la libération de Paris …

est tombé glorieusement pour la libération de Paris …

a trouvé une mort glorieuse pour la libération de Paris …

a été tué à l'ennemi

avec ses deux amis, est tombé glorieusement une heure avant la libération de la capitale …

est tombé héroïquement les armes à la main face aux Allemands pour que vive la France …

a été victime de son courage …

est tombé pendant les glorieuses journées de la libération pour que revive la France …

ou, plus simplement, est tombé à la barricade …

 

La victime collatérale des combats (infirmier, brancardier …)

est tombée, victime de son dévouement …

est morte pour la France …

est tombée, mortellement atteinte par les balles ennemies en portant secours à un blessé …

est tombée dans l'accomplissement de son devoir …

Les prisonniers abattus ou fusillés

ont été assassinés par les Allemands …

fusillés par les Allemands …

assassinés par l'envahisseur allemand avant sa fuite …

assassinés par les nazis …

tués par les nazis …

tués par les S.S …

La plaque commémorative a remplacé le modeste bouquet de fleurs et l'inscription provisoire qui signalaient l'endroit où s'était déroulé le drame.

43, rue Ernest Reyer (14ème)

rue de Washington (8ème)

Bry sur Marne

Fontenay sous Bois

Aujourd'hui des collectionneurs et des groupes de reconstitution nous donnent une image vivante de la libération de Paris.