Le général de corps d'armée Koenig, gouverneur militaire de Paris, cite à l'ordre du corps d'armée à titre posthume Emile de Gorter : Réfractaire, a consacré tous ses instants à la Résistance, mettant sa chambre à la disposition de son groupe pour l'installation d'un poste émetteur. Le 19 août 1944, au cours de l'attaque du garage Chambais, tombe dans une embuscade à Choisy le Roi, et fusillé le 20 août 1944 au Château de Vincennes. |
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Est nommé dans l'ordre national de la Légion d'honneur pour faits exceptionnels de guerre et de résistance à titre posthume au grade de chevalier : le sous-lieutenant Emile, Léon, Alphonse de Gorter. signé : Vincent Auriol |
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Le 20 août 1944, dans la soirée, un groupe d'hommes est chargé de récupérer des armes entreposées au garage Chambais de Choisy le Roi (94). Il y a là : |
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Emile de Gorter, ancien volontaire du 27ème Bataillon de chasseurs alpins, âgé de 22 ans. |
son ami d'enfance et compagnon de résistance, André Mansuy lui aussi âgé de 22 ans. |
et le brigadier des gardiens de la paix Arthur Belvezet, 42 ans, du commissariat du 11ème arrondissement (poste de la Folie Méricourt). |
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Les trois hommes ont emprunté la voiture du père d'Emile. Ont-ils été interceptés sur le trajet ? Se sont-ils heurtés à des gardes plus nombreux que prévu comme pourrait le laisser supposer l'épisode du dépôt de l'Organisation Todt ? Ils sont portés disparus. |
Ils seront retrouvés, après la libération, dans les fosses communes du Château de Vincennes où les Allemands fusillèrent les prisonniers dont ils ne voulurent pas s'embarrasser. |
Les habitants du 11ème arrondissement organisèrent une collecte pour élever un monument à la mémoire d'Emile et d'André qui habitaient rue Saint-Maur. |
La Préfecture de police rendit un hommage solennel au brigadier Arthur Belvezet. |